25 Novembre 2013
25 Novembre 2013
06 Novembre 2013
31 Octobre 2013
01 Octobre 2013
26 Septembre 2013
07 Juin 2013
11 Mars 2013
Perspectives et tendances des médias pour 2014
La commission pour la loyauté en matière publicitaire a rendu sa décision suite à la plainte de Publicité Suisse contre la dernière campagne anti-tabac.
«La publicité tue », « La publicité rend impuissant », tels étaient les slogans de la dernière campagne du CIPRET dans le cadre de la journée mondiale anti-tabac. Face à ces assertions notre fédération avait réagi en déposant plainte auprès de la commission pour la loyauté soutenant le caractère déloyal de cette campagne.
La décision de la Commission s’articule en 3 volets :
En conclusion cette jurisprudence est intéressante par les critères qu’elle définit et qui à l’avenir permettront de mieux cerner le champ du possible dans ce type de campagne.
Le comité directeur a décidé de respecter la décision de l’organe d’autorégulation de la branche en renonçant à porter l’affaire devant la juridiction supérieure pour faire reconnaître le caractère calomnieux voire diffamatoire au premier degré des assertions incriminées.
Pour tout renseignement, contactez Claude Miffon,
Vice-Président et Chef des Affaires publiques (tél. +41 79 342 89 20)
30.5.2013 – Plainte auprès de la Commission Suisse pour la Loyauté
30.5.2013 – Courrier à l’Association des Communes Genevoises
4.6.2013 – Courrier au Conseil d’Etat de la République et Canton de Genève
24.6.2013 – Prise de position du CIPRET-Genève
1.10.2013 – Décision de la Commission Suisse pour la Loyauté
6.11-2013 – Communiqué Publicité Suisse No 2013007
Le troisième SmartNetwork de Publicité Suisse – réservé exclusivement à ses membres – aura lieu jeudi 31 octobre à 17h, à la Maison de la Communication/Lausanne.
Les années à venir vont voir débarquer sur le mass market un nombre important de technologies nouvelles qui vont profiter de l’infrastructure internet et mobile existante pour changer nos manières de vivre, d’agir et de communiquer. Nous vous proposons un petit tour de ces technologies innovantes, à portée de main, et pour certaines, déjà dans le commerce.
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Orateur: Vladimir Moshnyager, Social Media Specialist chez Virtua |
17h00 Conférence
17h45 Questions/réponses
18h15 Apéritif
Inscriptions uniquement par e-mail info@publicitesuisse.ch jusqu’au 28 octobre.
Les Smart Networks sont proposés gratuitement et exclusivement aux membres de Publicité Suisse. Chaque membre peut être accompagné d’un invité.
La société éditrice de cominmag, Comm In SARL, détenue intégralement par Publicité Suisse, a désigné Goadvertising SARL comme nouvelle régie publicitaire
Goadvertising fondée en 2006 et animée par Yves Golaz, sera à compter du 1er janvier 2014 la régie publicitaire exclusive de cominmag, ce pour tous ses supports : le magazine, le site internet et les applications mobiles en cours de création.
Yves Golaz est un professionnel connu et reconnu, disposant d’une très large expérience de l’acquisition publicitaire et travaillant aussi bien sur les marchés romands qu’alémaniques. Il est ainsi, avec sa structure Goadvertising, la personne idéale pour assumer ce mandat important.
C’est aussi une page qui se tourne pour cominmag, puisque GB Marketing SARL et Gabrielle Burnand cesseront, de leur propre volonté, leur activité pour le compte de cominmag. Gabrielle Burnand a occupé cette fonction depuis la création de cominmag en mai 1997 par l’ancienne Fédération Romande de Publicité. La direction de cominmag comme celle de Publicité Suisse tiennent à remercier Gabrielle Burnand pour son engagement professionnel sans faille durant toutes ces années.
Dans les semaines à venir, les ordres portant sur la période 2013 seront toujours traités par
GB Marketing SARL alors que ceux portant sur 2014 le seront, dès maintenant,
par Goadvertising (021 800 57 07).
Pour tout renseignement, veuillez contacter :
François Besençon, Président de Publicité Suisse, 079 446 18 12 ou
Olivier Cretton, responsable de la publication cominmag, 079 219 51 30.
Interdiction d’affichage petit crédit – Intervention auprès de la commune de Vernier
Publicité Suisse a fait part dans un courrier de son désaccord avec la décision de la commune de Vernier d’interdire la publicité pour les établissements de crédit par voie d’affichage sur son domaine public.
Publicité Suisse n’ignore évidemment pas les problèmes sociaux posés par le surendettement d’une partie de la population. L’interdiction de l’affichage paraît cependant un moyen inadéquat ou pour le moins peu efficace.
Rappelons que :
Pour tout renseignement, veuillez contacter Claude Miffon, Vice-Président et Chef des Affaires publiques (+41 79 342 89 20)
Le second SmartNetwork de Publicité Suisse – réservé exclusivement à ses membres – aura lieu jeudi 26 septembre à 17h, à la Maison de la Communication/Lausanne.
Comment la technologie peut-elle vous aider à mieux connaître votre audience et à la monétiser? Les « best practices » actuels et à venir…
Faits et chiffres marquants, possibilités de ciblage, différents modèles économiques et possibilités de création de formats publicitaires
Orateurs :
Fondé en 2008, Adello est le N°1 en suisse pour la publicité mobile et l’un des leaders européens du marché, en étant présent dans plus de 7 pays. Adello allie l’activité de régie publicitaire mobile et le développement de la solution de « Real-Time Advertising » AdCTRL
Date: 26 novembre 2013
Lieu: Maison de la Communication, av. Florimont 1, Lausanne
Heure: 17h00
Apéritif offert à la fin de la manifestation
Inscrptions uniquement par e-mail info@publicitesuisse.ch.
Les SmartNetwork sont proposés gratuitement et exclusivement aux membres de Publicité Suisse.
Chaque membre peut être accompagné d’un invité.
SmartNetwork suivant: 31 octobre à Lausanne.
Sur mandat de la Confédération Suisse (Secrétariat d’état à la formation, à la recherche et à l’innovation SEFRI), Schweizer Werbung et Publicité Suisse (SW/PS) sont responsables de l’organisation de l’examen professionnel de Planificatrice / Planificateur en Communication.
Liste des récipiendaires 2014 du Brevet fédéral de Planificatrice / Planificateur en Communication
Remise des Brevets, jeudi 26 juin au Mudac à Lausanne
Documents d’inscriptions
– Formulaire d’inscription (2015)
– Réglementation des taxes d’examen
– Demande de préavis
– Règlement d’examen
– Directives d’examen
– Bulletin de versement (pour taxe d’examen et demande de préavis)
Examen 2015
Délai d’inscription: 10 octobre 2014
Examens écrits: 9 et 10 mars 2015, au Seminarhotel Spirgarten, à Zurich
Examens oraux: 17 avril 2015, au Centre de Formation Professionnelle CFP, à Bienne
La date de référence pour le calcul de la durée de l’expérience professionnelle est donc le 9 mars 2015.
But de l’examen
Le contenu de l’examen s’appuie sur les qualifications requises pour exercer cette activité professionnelle. Pour obtenir un brevet fédéral, les candidats doivent posséder les connaissances et les aptitudes professionnelles suivantes:
Le/la planificateur/-trice en communication s’y connaît en planification publicitaire classique, connaît les rapports entre les instruments de communication dans le cadre de la communication intégrée et possède, du point de vue de la planification, de la compétence professionnelle et de l’administration, la capacité de réaliser différents projets en se procurant les données fondamentales, en planifiant et en coordonnant les mesures décidées, depuis la réalisation jusqu’à la livraison et au contrôle dans tous les médias et supports prévus. Il/elle s’y connaît en particulier :
Il/Elle doit également pouvoir s’exprimer dans un langage professionnellement correct, compréhensible et sans faute, oralement et par écrit. Ce faisant, il/elle seconde le directeur/la directrice de publicité ou de communication comme donneur d’ordre ou le conseiller/la conseillère en publicité du côté de l’agence.
Admission (art. 3.3 du règlement)
3.31
Sont admis à l’examen les candidats qui ont réussi l’examen d’admission MarKom ou un examen équivalent au cours des cinq dernières années et peuvent justifier :
a) d’une expérience professionnelle d’au moins 2 ans dans les domaines de la publicité, des relations publiques, du marketing, de la vente ou du marketing direct et peuvent apporter la preuve qu’ils ont suivi l’une des formations mentionnées ci-après:
ou
b) d’une expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans les domaines de la publicité, des relations publiques, du marketing, de la vente ou du marketing direct, lorsqu’ils ne peuvent prouver qu’ils ont suivi l’une des formations mentionnées ci-dessus.
La date de référence pour le calcul de la durée de l’expérience professionnel est celle du début de l’examen.
Taxe d’examen (art. 3.4 du règlement)
3.41
Les candidat(e)s s’acquittent de la taxe d’examen lors de leur inscription. Les taxes pour l’établissement du brevet et pour l’inscription au registre officiel des titulaires de brevet, ainsi qu’une éventuelle contribution pour frais de matériel sont perçues séparément. Ces frais sont à la charge des candidat(e)s. La taxe d’examen se monte actuellement à CHF 2’100.-. L’admission à l’examen ne devient effective qu’après le paiement complet de la taxe d’examen (sur le CCP 80-32189-5, au nom du secrétariat d’examen, cf bulletin de versement téléchargeable), au plus tard le dernier jour du délai d’inscription, et sous condition de remplir toutes les conditions d’admission prévues par le règlement.
Exceptionnellement, des inscriptions tardives (mais au plus tard dans un délai supplémentaire maximum de 10 jours après la date officielle d’inscription, date du cachet postal faisant foi) seront acceptées, à condition que ce retard soit dûment motivé. Elles feront l’objet d’une surtaxe de CHF 100.-.
Demande de préavis
Les demandes de préavis sont traitées de cas en cas, sans délais particulier. La prise de position concernant la demande se fera dans un délai d’un mois à compter de la réception (ce délai peut être prolongé d’une à deux semaines si la demande est effectuée durant une période de vacances).
La demande doit impérativement être faite à l’aide du formulaire spécifique (téléchargeable grâce au lien ci-dessus) et en fournissant tous les documents annexes mentionnés dans ce formulaire.
Le coût d’une demande de préavis est de CHF 150.-, payable au moment de la demande. Le virement doit être effectué sur le CCP 80-32189-5, au nom du secrétariat d’examen, cf bulletin de versement téléchargeable).
Liste des récipiendaires 2011, 2012 et 2013
– Récipiendaires 2013
– Récipiendaires 2012
– Récipiendaires 2011
Liste des récipiendaires 2009 et 2010 (en allemand)
– Récipiendaires 2010
– Récipiendaires 2009
Pour tout renseignement, contactez Michel Repond,
Directeur des examens pour la Suisse romande
Le premier SmartNetwork de Publicité Suisse – réservé exclusivement à ses membres – a eu lieu mercredi 19 avril à la Maison de la Communication à Lausanne. Philippe Amez-Droz, docteur en sciences économiques et sociales, y a présenté le résultat de sa thèse
Les pays analysés dans la thèse étaient la Suisse et quelques pays industrialisés, en l’occurrence la France, l’Allemagne et les Etats-Unis.
La technologie disruptive de l’Internet au milieu des années 1990, puis l’accélération de la convergence numérique ont favorisé l’émergence de nouveaux entrants, très innovants. Dans le cadre des sciences de la communication et de la discipline de l’économie des médias en particulier, Philippe Amez-Droz s’est employé à détailler comment l’économie numérique a modifié les externalités (effets de réseau positifs ou négatifs) qui caractérisent les échanges sur le marché biface (demande des lecteurs et demande des annonceurs) en Suisse et, comparativement, dans quelques pays et sur une période allant de 2008 à 2012.
Au moyen de la théorie de l’économie des plates-formes et de l’économie de l’attention, Il a analysé un corpus constitué de données quantitatives recueillies auprès de l’Association Mondiale des Editeurs (WAN, World Press Trends), de l’organisation de Recherches et Etudes des Médias Publicitaires (REMP, Suisse), de PEW Research Center for the People & The Press (études State of the News Media, Etats-Unis).
Philippe Amez-Droz a également pris en considération les rapports d’experts qui ont préparé les états généraux de la presse écrite, en France en 2008, qui comprenaient des informations comparatives, notamment pour les Etats-Unis et l’Allemagne, pour saisir le changement de paradigme qui contraint les industries culturelles dans leur ensemble à se redéfinir avec la dématérialisation des contenus, le développement d’une culture de la gratuité liée au modèle économique qui est étroitement associée à l’essor, globalisé et mondialisé, des moteurs de recherche et des réseaux sociaux.
Si les crises conjoncturelles ont toujours impacté l’économie des médias, la crise des subprimes aux Etats-Unis de 2007 a été suivie, en 2008 et 2009, d’un effondrement des recettes publicitaires entraînant une série de faillites retentissantes de titres locaux et de groupes de presse aux Etats-Unis. Au moyen du cadre théorique et conceptuel évoqué, la thèse présentée cherche à déterminer dans quelle mesure la crise de la demande publicitaire de 2008-2009 a marqué une rupture structurelle significative pour l’offre imprimée des groupes de presse et l’émergence de nouvelles stratégies numériques.
En étudiant de plus près le marché suisse, l’orateur a montré comment les principaux groupes de presse suisses ont adapté leur modèle d’affaires face à la concurrence de l’offre numérique et quelles ont été les conséquences d’un conflit, ranimé en 2009, entre éditeurs privés et médias audiovisuels du service public.
L’examen des rapports commandés par l’Office fédéral de la Communication (OFCOM), suite aux interventions parlementaires survenues après le rachat par Tamedia (ZH) des groupes de presse Espace Media (BE, 2007) et Edipresse (VD, 2009) montre que les réflexions sur la diversité de la presse et la concentration de la propriété des médias ont réactualisé le rôle du régulateur, en matière d’aides directes et indirectes, en Suisse. La présentation a encore mis en exergue différentes stratégies médiatiques déployées pour capter et conserver l’attention du marché biface.
Télécharger la présentation de Philippe Amez-Droz
Les prochains SmartNetwork auront lieu les 26 septembre et 31 octobre à Lausanne.
Ils sont proposés gratuitement et exclusivement aux membres de Publicité Suisse.
Chaque membre peut être accompagné d’un invité.
En sa qualité d’association faîtière de la communication commerciale, Publicité Suisse appelle, dans l’intérêt général de la branche média et communication, toutes les parties en conflit à identifier rapidement une solution consensuelle permettant la validation des données d’audience Mediapulse. Il n’est pas acceptable que des intérêts particuliers, même légitimes, torpillent un processus important sans prise en compte des risques pour la branche. Cette dernière ne peut se permettre une telle perte de crédibilité et de confiance à l’endroit du public, du politique et des autorités. Ce n’est qu’avec un effort commun qu’il nous sera possible de maîtriser le défi des actuels changements dans l’utilisation des médias.
Publicité Suisse est consciente que des problèmes lors de l’introduction du nouveau système de mesure ont conduit à une certaine insécurité et parfois de l’insatisfaction. L’association faîtière de la communication commerciale soutient également tous les efforts qui seront entrepris pour résoudre dans le futur de tels conflits dans un délai raisonnable, par exemple par le truchement d’une instance arbitrale indépendante.
La 86ème Assemblée Générale de PS | Publicité Suisse se déroulera le vendredi 7 juin 2013 de 10h00 à 10h45 à l’Hôtel, Esplanade Léopold Robert 2, Neuchâtel, dans le cadre de la Journée de la Publicité 2013.
Procès-Verbal de la 85ème Assemblée générale du 3 mai 2012
Rapport des vérificateurs aux comptes
Publicité Suisse association regroupant les acteurs de la branche publicitaire en Suisse romande est profondément choquée par cette attaque frontale contre l’ensemble d’un secteur économique indissociable de l’exercice de la démocratie et du fonctionnement de l’économie de marché.
Car c’est bien la publicité dans son ensemble et non la seule publicité en faveur du tabac qui est visée, si l’on considère l’ensemble de la création visuelle, en particulier la disproportion entre les slogans et la référence à la journée antitabac.
Publicité Suisse a déposé plainte auprès de la commission pour la loyauté et est intervenu auprès de l’association des communes genevoises qui a autorisé sur le domaine publique ces affiches.
L’objectif de santé publique poursuivi par le CIPRET grâce à l’argent des contribuables, est censé prévenir une consommation excessive de produits tabagiques mais ne l’autorise en aucun cas à utiliser des propos mensongers, calomniateurs et diffamatoires au sens de la loi sur la concurrence déloyale pour atteindre son but.
L’amalgame réalisé par le CIPRET est inacceptable et ouvre la porte à tous les excès en matière de communication publicitaires.
Publicité Suisse défend clairement d’une part le principe de liberté d’expression publicitaire pour tous les produits en vente libre, assortie d’autre part d’une autorégulation des créatifs et des annonceurs en matière de conception de campagne de communication, dont les critères fondamentaux sont la véracité de faits et la bonne foi.
A cet égard Publicité Suisse se réserve le droit d’une plainte supplémentaire auprès des juridictions compétentes.
Pour tout renseignement, contactez Claude Miffon,
Vice-Président et Chef des Affaires publiques (tél. +41 79 342 89 20)
Plainte auprès de la Commission Suisse pour la Loyauté
Courrier au Conseil d’Etat de la République et Canton de Genève
Courrier à l’Association des Communes Genevoises
Prise de position du CIPRET-Genève
Décision de la Commission Suisse pour la Loyauté
Communiqué Publicité Suisse No 2013007 du 6 novembre 2013
Energie solaire: comparer des pommes avec des poires
Le prestataire d’énergie solaire ayant fait l’objet de la plainte a-t-il comparé des pommes avec des poires et a-t-il fait représenter son installation photovoltaïque sous un jour trop flatteur ? Comme il est compréhensible que la Troisième Chambre ne dispose pas des connaissances électrotechniques qui auraient été nécessaires pour répondre de manière objective à cette question, elle a dû se fier à l’expertise des spécialistes. Par la suite, la plainte a certes été rejetée; mais la CSL a recommandé à la partie défenderesse qu’à l’avenir, elle compare désormais «des pommes avec des pommes». Ce cas illustre de manière exemplaire le fait que la CSL, avec sa procédure simple et rapide, n’est pas parfaitement équipée pour résoudre des situations de fait qui présentent un niveau de technicité extrêmement complexe.
Thérapie linguistique: les témoignages doivent être vérifiables
Les témoignages sont un moyen éprouvé de faire de la publicité de manière crédible pour un produit ou une prestation. Selon les Règles de la loyauté, ces témoignages doivent toutefois se limiter aux indications sur le produit/la prestation, et les fournisseurs de ces témoignages doivent être des personnes réelles. Sur les 27 témoignages qui figurent sur son site web, la Fondation pour la thérapie linguistique contre laquelle plainte a été déposée a pu sans autre apporter la preuve pour 19 témoignages. Aussi la plainte a-t-elle été fondamentalement rejetée; avec toutefois la recommandation de cesser d’utiliser les huit autres témoignages pour lesquels aucune preuve n’a été apportée.
Offre de vin: à la limite de la duperie
S’agit-il encore d’une publicité loyale lorsqu’un jour on fait de la publicité en ligne pour un produit, et que le lendemain matin, à l’ouverture des magasins à 8 heures, le client potentiel apprend dans trois magasins différents que ce même produit est déjà épuisé ? La CSL a répondu par la négative et a approuvé la plainte. Car même le détaillant incriminé a reconnu que des offres spéciales devraient être disponibles en quantité suffisante pour au moins trois jours et, dans des cas exceptionnels, pour au moins un à deux jours. L’indication figurant sur le site web précisant que le produit n’est disponible qu’en quantité limitée ne suffit pas et ne saurait servir d’excuse; d’autant moins qu’il fallait cliquer plusieurs fois pour tomber sur cette information.
Fours: il est délicat de formuler des énoncés en termes absolus
Il n’est pas contesté que le four n’a pas fonctionné comme le promettait la publicité correspondante. Ce qui était douteux, c’était uniquement la question de savoir s’il s’agissait d’un cas individuel regrettable ou d’une erreur systématique. Comme la CSL ne porte aucune appréciation sur le mode de fonctionnement technique d’un produit, elle n’a pas pu clarifier cette question. Elle a toutefois recommandé au fabricant mis en cause de renoncer à l’avenir à formuler des énoncés en termes absolus comme p. ex. «garantie de succès unique en son genre».
Chemins de fer de montagne: la nudité des faits – YouTube a été plus rapide
Le cas semblait clair en tant que tel: celui qui avait vu le clip publicitaire sur YouTube avait manifestement vu beaucoup de nudité féminine – qui ne se limitait pas aux jambes et au ventre. Tant et si bien que YouTube a réagi immédiatement et a censuré ce spot publicitaire. Il est regrettable que la réaction ait été si rapide, car la CSL n’a, de ce fait, plus eu l’occasion de juger l’original de ce cas litigieux. En revanche, la version modifiée ne donnait plus lieu à contestation. La plainte a été rejetée. Pour tirer la leçon de ce cas, la CSL recommande, pour la publicité sur Internet, de ne pas seulement lui fournir un lien web en tant que moyen de preuve, mais une impression papier (reproduction d’écran) ou, encore mieux, un fichier.
Catalogues d’entreprises: une facture camouflée sous forme de bulletin de commande
Il ne s’agit malheureusement pas d’un cas unique: des entreprises de répertoires d’adresses cherchent continuellement à faire de la publicité pour leurs clients de manière déloyale. C’est ce qui est aussi arrivé dans ce cas. Le bulletin-réponse envoyé par fax éveillait chez son destinataire l’impression que ce dernier pouvait commander gratuitement un exemplaire d’un catalogue d’entreprises. Seul un texte en petits caractères précisait qu’en signant ce bulletin, le client s’engageait à ce que ses coordonnées soient publiées chaque année de manière récurrente dans ce répertoire, et ce, à titre payant. Partant, la partie défenderesse a clairement enfreint l’art. 3, al. 1 let. p de la Loi fédérale contre la concurrence déloyale. La plainte a été approuvée.
Incorrigible: patience pour le matériel de construction
Le cas en soi ne vaudrait presque même pas la peine qu’on en parle. Une entreprise de négoce de matériel de construction envoie, sans qu’on le lui ait demandé, une newsletter par E-mail à un client potentiel. Il n’est même pas inhabituel qu’après avoir été sommé à plusieurs reprises de cesser de tels envois publicitaires, l’expéditeur n’ait pas obtempéré, mais qu’il n’ait renoncé à cette publicité qu’une fois que le destinataire a porté plainte auprès de la CSL. Ce qu’il faut relever, en revanche, c’est le fait que l’entreprise de matériel de construction en question est un hôte notoire de la CSL; rien qu’en 2012, cinq plaintes ont déjà été déposées contre cette entreprise. Ce qui est encore le cas, une fois de plus.
Peines jusqu’à trois ans d’emprisonnement
Ce dernier exemple montre qu’il existe manifestement certaines entreprises qui ne veulent rien entendre et qui contreviennent régulièrement aux recommandations de la Commission Suisse pour la Loyauté. Mais ce que bon nombre d’entre elles ignorent, c’est que la Loi fédérale contre la concurrence déloyale (LCD) prévoit, pour une infraction volontaire à ses dispositions, des peines pécuniaires et d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans. Les parties concernées peuvent donc également intenter une action en recourant à la procédure ordinaire contre des entreprises au comportement déloyal, respectivement contre leurs responsables.
SAWI Suisse romande en tant que pionnier dans la formation continue dans les domaines du marketing, de la communication, de la publicité, et de la vente, a su mettre en place des formations indispensables dans un marché en constant développement
Il lance en ce début d’année deux nouveaux cours:
– Spécialiste en marketing des services
– Spécialiste en événementiel et sponsoring.
Les membres de Publicité Suisse bénéficient d’un rabais de 5% sur ces formations.
Cette interdiction, projetée dans la future loi neuchâteloise du commerce, relève d’un combat d’arrière-garde dans une société largement ouverte sur l’extérieur et dont les échanges commerciaux sont globalisés.
Pour des raisons d’économie d’échelle, certaines campagnes sur les médias imprimés (magazines, affichage) ou électroniques (TV, internet) font appel à des mots anglophones simples, dont l’usage est entré dans les habitudes de la population de nombreux pays. Qui oserait aujourd’hui interdire le mot « week-end » pour indiquer le samedi et le dimanche de repos?
Compte tenu de ce qui précède, cette interdiction est à la fois inutile, s’agissant de l’évolution de la société, et contre-productive pour l’industrie publicitaire. Indirectement, le canton de Neuchâtel pourrait se voir privé de plusieurs campagnes d’affichage, le volume d’affiches et du marché ne justifiant pas une impression séparée.
La défense de la culture et de la langue française passe, de notre point de vue, plus par un soutien aux productions culturelles dans notre langue.
Pour tout renseignement, contactez Claude Miffon,
Vice-Président et Chef des Affaires publiques (tél. +41 79 342 89 20)